[BG] Caius Aemilius

Description physique :
J'ai été formé depuis tout jeune pour être apte au combat, de ce fait je dispose d'une silhouette plutôt trapue, les longues heures d'entrainement ont elles forgé mon corps pour être une arme à disposition de l'Empire, je ne peux que remercier mon tuteur de m'avoir permis de me développer ainsi. Quant à ma taille je dirai que je suis dans la moyenne impériale. Dans ma famille nous sommes plutôt brun et mate de peau, je suppose aussi que cela est dû aussi au climat plutôt ensoleillé de la Côte d'Or.

Description psychologique :
J'ai été élevé dans le respect des lois et la ferveur envers les Huits. Je ne peux donc me qualifier comme une personne à problème. J'obéis aux ordres de mes aînées et supérieur tâchant de faire de mon mieux pour servir ma famille et l'Empire... du moins ce qu'il en reste. Je suis d'un naturel plutôt calme voir réservé parfois, mon tuteur m'a toujours appris à toujours garder la tête froide peu importe la situation ainsi que n'à ne pas trop révéler mes pensées aux gens. Il a aussi fait en sorte de toujours me tenir loin des plaisirs corrupteurs des lupanars et des tavernes ce qui ne m'a jamais posé problème. En tant qu'ancien membre de l'Ordre des Heures je voue une dévotion particulière aux Huits mais surtout à Akatosh.

Je ne sais que dire de moi. Vous avez peut-être entendu parler de ma famille par le passé mais je ne me cacherai pas derrière elle. Je suis né et ai grandi sur la Côte d'Or, à Kvatch en particulier, mon père était officier dans la Légion, nous pensons cependant qu'il est sûrement mort durant la Crise de la Cité Impériale, quant à ma mère elle nous a quitté quand j'étais enfant. J'ai pratiquement était élevé par mon tuteur et mon oncle Marcus Aemilius Iustus, ancien légionnaire et templier de l'Ordre des Heures, du fait que mon père était rarement présent, toujours en campagne quelque part pour l'Empire. Mon Oncle a su cependant faire de moi un homme droit et fort, fier de son héritage, de son empire et des Huits, je ne pourrai jamais le remercier pour tout ce qu'il a fait pour moi.

Quoi qu'il en soit vous devez sûrement vous demandez pourquoi un jeune homme tel que moi visiblement bien entouré et vivant dans un calme relatif se décide à quitter sa terre natale pour rejoindre une expédition incertaine en Bordeciel. Beaucoup de choses se sont passées sur la Côte d'Or au cours des dernières années et bien que nous soyons préservé des périls de la Guerre des Alliances par le mur de Varen, nous avons nos propres ennemis intérieurs et combats à menés. Cependant j'ai appris à mes dépends que le mal rôde partout, même au sein de groupes pieux. Le fanatisme et la corruption a gagné l'Ordre des Heures dont je fais partie ainsi que Kvatch, je ne pouvais rester, surtout après le meurtre de mon oncle par ces derniers. Les choses qu'ils font je ne pouvais plus le supporter et si je m'y serais opposé, je pense que j'aurai malheureusement fini comme mon cher tuteur. Quant à Anvil elle est occupée par des pirates menés par une parvenue se nommant reine, louvoyant sur la belle cité de Kvatch.

Nous avons besoin de l'Empire, du vrai Empire, d'un Empire stable, bon, pieux et juste qui saura ramener la concorde, sans lui c'est le chaos. Et vous semblez être une des seules poches de résistance de ce rêve d'empire tenant encore de ce que j'ai entendu, vous semblez représenter cet empire, rejetant ceux qui pactisent avec les daedras au cœur de nos propres terres. Je veux vous aider, je veux servir le vrai Empire ! Je veux participer à sa reconstruction et voir de mes yeux celui-ci s'élever, pouvoir constater de mes yeux les histoires que l'on m'a conté de sa grandeur et voir même peut-être les surpasser.

Pour l'Empire, pour Akatosh, pour les Huits, pour ma famille.

Caius Aemilius

Il parait que l’Ordre des Heures corrompu n’est plus, que ma douce Kvatch est libérée de son fardeau et de l’épée de damoclès qui menaçait chacun de ses habitants. J’espère que le Comte Carolus Aquilarios arrivera désormais à maintenir l’ordre et la concorde sur la Côte d’Or. Je pense qu’il en faudra beaucoup tout de même pour redorer le blason de notre belle cité.

Dans ta dernière lettre tu m’avais même annoncé à ma grande surprise et celles de mes camarades que la maudite reine pirate à Anvil n’était plus. Ton frère dans une autre lettre m’a annoncé que le légat Titus Tyrannus était venu reprendre les choses en main. Loué soit Akatosh, je pense que le vent tourne enfin pour notre magnifique région qu’est la Côte d’Or.

Tu sais de mon côté, les choses ne se passent pas vraiment bien, l’on ne fait pratiquement que survivre, les différents fronts que l’on maintient sont plus des coups d’éclats que de réels gains de territoires. Les populations autochtones nous sont qui plus est majoritairement hostile.
L’autre soir, j’ai pu obtenir un rendez-vous avec le commandant, je lui ai expliqué ce qu’il se passait chez nous et je ne sais comment j’ai pu obtenir l’autorisation de revenir. Je ne sais pas si le commandant pense que notre cause est perdue, nos hommes, mes frères, semblent tomber les uns  après les autres et personne ne les remplacent. Peut-être qu’il pense que notre sort est condamné, et qu’en me laissant partir il pense qu’au moins un jeune impérial de plus ne nourrira pas les insectes d’une Province étrangère.

Je te ferai parvenir un nouveau courrier lorsque je rejoindrai le port où je prendrai mon bateau. Je ne peux cependant  te donner plus de détails sur les lieux en cas d’interception de ce courrier.

Ton loyal cousin qui prie pour toi chaque jour,

Caius Aemilius.